Jeudi 15 Septembre 2011.
Salon de l' Industrie.
La Guilde des Métiers à reçu récemment par l'intermédiaire de
LA LIGUE CHRÉTIENNE une proposition commerciale pour présenter ses produits au MAROC à Casablanca.
LA GUILDE DES MÉTIERS est un organisme gérant les Métiers et les savoir, elle ne possède pas pour l'instant de brevets.
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Des personnes proches et des intervenants aux Blogs Chrétiens disposent eux de diverses expertises et publient certains de leurs travaux sur les nombreuses pages de la Guilde (ce blog)
et le blog Technologies Innovantes.
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Si la Guilde possédait de très gros moyens financiers, elle ne déposerait pas de brevets, pas dans les conditions dans lesquelles les demandes de brevets sont réceptionnés et ensuite traitées.
Il faut trois ans pour avoir le droit de dire, légalement, que ce qui nous appartient en propre, nous appartient de droit.Étonnant.
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Sans compter que déposer un brevet, ne signifie pas vouloir se dépouiller de son savoir faire.
Le Brevet constitue l'architecture physique du procédé, le Savoir Faire c'est le coté "Intelligence" du procédé.
Comme diraient les Anglais : Hardware + Software.
Ce serait rassurant si il existait une vraie prospérité et si le progrès social était boosté par un progrès technique découlant lui d'une économie saine.
Ces quarante dernières années nous ont appris que si l'innovation technologique à toujours été rare, aujourd'hui, faute de politique de soutien aux inventeur même l'invention technique à disparue.
Il suffirait de relire le blog La Ligue Chrétienne
http://la-ligue-chretienne-01.blogspot.com/2011/09/mais-certainement-l'innovation-technique.html
pour se convaincre que l'innovation technologique est une chose rare et précieuse.
Il y a trente ans en France c'était des centaines de mille de brevets déposés chaque années, issu des travaux et de l'expérience particuliers en très grande majorité.
Aujourd'hui en France ce sont moins de seize mille brevets (60 000 brevets par an en Allemagne) qui sont déposés et ce sont des sociétés qui déposent les brevets, plus les personnels possédant les techniques.
La source de Technologies venant des particuliers à disparu.
Mais pas naturellement, non !
Cette source à été tarie par l'état et ses initiatives en faveur des formes organisées ; Sociétés, Groupements d'intérêts et excluait du bénéfice d'une aide technique complémentaire le chercheur qui transmettait à ses frais une expérience capable de réduire soit la pénibilité d'une opération soit un gain de productivité dans un processus.
http://www.usinenouvelle.com/article/la-reforme-du-brevet-americain-enfin-actee.N159222
Voilà les compétences perdues.
Quarante années à engraisser les banques cela laisse des traces dans le tissus social.
Il serait temps que le monde Industriel comprenne qu'il ne dépend pas du monde commercial.
C'est la main mise des chambre de Commerce et d'Industries qui a participé largement à la disparition du vivier d'entreprises Françaises, mais pas elles seulement, l'état, disais je par ses initiatives malencontreuses.
Cependant il reste des procédés innovants, des savoir faire techniques susceptibles d'être brevetés ou d'être vendus, sans compter les méthodes qui permettraient à des ingénieurs et techniciens de rechercher et cibler des techniques à usage d'augmenter la productivité des processus.
http://techno-innovantesliguechretienne.blogspot.com/
Cela sont des choses qui ne s'exposent pas.
Il faut du secret et de la confidentialité en matière d'avantage technologique.
Car si brevet possible, il faut apporter la preuve de la part innovante. En matière de brevets il existait quatre catégories d'innovations: forte innovation, jusqu'à légère adaptation d'un processus connu. Il est même des pays qui re-brevetent des procédés anciens, cas du pot soit disant catalytique, un succédanés de la production industrielle de nitrates à partir d'Azote de l'air.
Nouvelle situation, nouveau paradigme !
- Ainsi donc, il faut repenser et redéfinir quelle est la part de protection qu'offre un état aux possesseurs de brevets.
- Il faut aussi se pencher sur le cas des organismes non gouvernementaux qui prétendent offrir des garanties soit disant étatiques, alors qu'ils n'ont aucune existence juridique et aucun moyen légal.
- Sans compter, que les foires commerciales devront payer pour que les possesseurs de brevets ou de savoir faire se déplacent et proposent soit des brevets ou des savoir faire, je dirai même que ce serait là une preuve du sérieux d'une foire sur l'Industrie.
Réalisme économique, oblige, ce qui est rare est cher !
Orthodharma
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